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Dans le dictionnaire, les mots compétition et concurrence sont utilisés comme synonymes, preuve que les différencier nécessite un peu de discernement, et peut-être d'un parti pris dont l'objectif est de mieux comprendre la nature profonde de l'entrepreneuriat.
Quand on parle de compétition, on pense surtout au sport : des règles très précises, une mesure des performances à la milliseconde et un vainqueur désigné par un arbitre. La beauté du geste peut avoir sa place mais elle ne fait pas gagner...sauf dans les sports comme le patinage ou la gymnastique, à la frontière avec l'art, où justement on multiplie le nombre d'arbitres pour tenter d'être moins…arbitraire !
Et en parlant d'art, on considère, par exemple, que les musiciens sont en concurrence. Par contre, il est bien difficile de dire qui est le meilleur. Il existe bien des prix ou des concours, comme pour les cuisiniers, mais ça reste bien…artificiel. D'ailleurs, la virtuosité (le côté sportif, presque mesurable) ne fait pas le succès, très loin s'en faut. Le succès se fonde sur le caractère différenciant de l'artiste, que l'on reconnait entre mille. Le guitariste Santana est reconnaissable dès les premières notes jouées mais il n'est pas, à proprement parler, un virtuose.
Alors, notre entrepreneur, plutôt sportif ou plutôt artiste ? Eh bien, ça dépend. Si c'est un entrepreneur créatif, un innovateur dont l'obsession est de ne pas faire comme tout le monde, alors, c'est plutôt un artiste qui va entrer en concurrence en défiant les règles tacites du marché. Pour gagner une épreuve de marathon, il va inventer le vélo… en sport c’est interdit mais sur le marché, si quelqu’un a besoin que vous le rejoigniez le plus vite possible en étant le moins fatigué possible, c’est une excellente solution.
La plupart des entrepreneurs qui réussissent sont plutôt des sportifs. Ils vont essayer de faire très bien ce que d'autres font seulement bien en améliorant certaines caractéristiques, en cherchant la performance à toutes les étapes de la création de valeur.
Bien-sûr, la vérité n'est jamais aussi catégorique et il est bien souvent nécessaire d'être à la fois différent et performant. Le marché profite des 2 comportements car les artistes innovent et bousculent pendant que les sportifs augmentent la qualité et/ou font baisser les prix.
Ceci étant dit, en tant que client final c’est bien la notion de concurrence qui l’emporte. Il n'y a pas d'arbitre pour choisir pour moi. Si je veux acheter un produit moche ou au rapport qualité/prix médiocre, c'est mon droit le plus strict. C'est ce qui fait du libre marché, un instrument de démocratie puissant puisque les choix des uns, majoritaires ou pas, n’interdisent pas les choix des autres.
Chez UDo, nous œuvrons pour la performance de nos clients tout en respectant leur singularité grâce à une approche sur mesure. Nous accompagnons donc le sportif et l’artiste qui cohabitent chez chaque entrepreneur. Nous croyons au marché libre comme instrument de choix ultra démocratique et UDo est notre contribution à sa performance et à sa diversité.
